Un rassemblement initié par l’association SOS Homophobie contre les violences commises à l’encontre des LGBTI avait lieu dans la capitale, place de la République, ce 21 octobre en fin d'après-midi.
“On ne peut pas compter uniquement sur le travail des associations pour éradiquer l’homophobie”. Présent ce dimanche 21 octobre à la manifestation contre les violences homophobes, le président de SOS Homophobie, Joël Deumier a tenu à interpeller les pouvoirs publics. Elles et ils étaient environ 3 000 personnes à manifester place de la République, à Paris, cet après-midi. À l’origine de la mobilisation, la recrudescence de ces agressions depuis plusieurs semaines : de l’assassinat de la travailleuse du sexe Vanessa Campos fin août à l’agression d’un couple homosexuel par un chauffeur de taxi parisien dans la nuit de vendredi à samedi. Plusieurs victimes ont récemment publié sur les réseaux sociaux des photos de leurs visages tuméfiés. C'est le cas Guillaume Mélanie, président d'Urgences Homophobie, une association qui vient en aide aux étrangers LGBT en danger dans leur pays, frappé à la sortie d'un restaurant. En France, Il y a une agression physique homophobe tous les trois jours.
Alors que les manifestants affluent, l'écho de la voix au micro s'interrompt un instant pour effectuer une minute de silence en hommage à Vanessa Campos. Sur la place de la République, des pancartes d’Act Up rappellent les souffrances endurées par les homosexuels en Tchétchénie. À la défense des victimes s'ajoute la dénonciation de toutes celles et ceux qui permettent les agressions contre les LGBT. Des manifestants entonnent en boucle “Assez, assez de cette société, qui ne respecte pas les trans, les gouines, et les pédés”. Une pancarte “Sans ces truies, il y aurait moins d’homophobie” traverse la foule : le “T” est une croix catholique, et sous le texte sont disposées les photos de plusieurs visages, dont celui de Frigide Barjot ou Christine Boutin. Read more via Les inrocks
Mobilisation impressionnante contre les #LGBTphobies Place de la République à Paris. La place est pleine à craquer, contre la haine. #VivreSansHaine #LibreEtVisible pic.twitter.com/K3RrJxEKyL
— SOS homophobie (@SOShomophobie) October 21, 2018
"Do we still have the strength to be united?": Narrative of the demonstration against homophobic violence
A rally initiated by the SOS Homophobia Association against violence against LGBTI people was held in the capital, place de la République, on 21 October in the late afternoon.
" We can not rely solely on the work of associations to eradicate homophobia". Present this Sunday, October 21 at the demonstration against homophobic violence, the president of SOS Homophobie, Joel Deumier was anxious to challenge the public authorities. They and they were about 3,000 people to demonstrate place of the Republic, in Paris, this afternoon. At the origin of the mobilization, the recrudescence of these assaults for several weeks: the murder of sex worker Vanessa Campos at the end of August to the assault of a homosexual couple by a Parisian taxi driver on the night of Friday see you Saturday. Several victims have recently published on social networks pictures of their swollen faces. This is the case Guillaume Mélanie, president of Urgences Homophobie, an association that helps LGBT foreigners in danger in their country, struck at the exit of a restaurant. In France, there is a homophobic physical aggression every three days.
While the protesters flock, the echo of the voice at the microphone is interrupted for a moment to perform a minute of silence in tribute to Vanessa Campos. On the Place de la République, Act Up signs recall the suffering endured by homosexuals in Chechnya. In addition to the victims' defense, there is the denunciation of all those who allow aggression against LGBT people. Protesters ring in a loop " Enough, enough of this society, which does not respect trans, dykes, and fags ". A sign " Without these sows, there would be less homophobia " through the crowd: the "T" is a Catholic cross, and under the text are arranged the pictures of several faces, including that of Frigide Barjot or Christine Boutin.